Fil rouge Les 3000

2022.09.09-11 N°1 & 2 Lezat - Quayrat
Premier sortie au Club et quelle sortie ! A placer haut sur l'échelle des grandes émotions que seul la montagne a le secret. Tout était là, un groupe, des rencontres formidable bref un grand merci à tous et merci Philippe pour ce partage sublime .
Un souvenir inoubliable qui restera gravée dans ma mémoire.
Oui oui vous voyez bien, nous avons partagé quelques cèpes au refuge.
Champignons ramassés en montant et cuits par Philippe dans la minuscule mais tellement accueillante cuisine de la très sympathique gardienne du refuge du Maupas ... et sa cabane au fond du jardin...
Photos de cet éprouvant mais magnifique week-end et CR : Christophe, Claude et Thomas

2023.08.08-10 fil rouge 50 3000m. Le Casque par la voie souterraine
Camp Jeune au refuge des Sarradets
Jour 1:
Lorsque nous portâmes pour la première fois nos sacs pesant le tiers de notre
poids, nous nous rendîmes compte que le séjour allait être rude. C'est après
avoir marché 2 bonnes heures, sous le soleil tapant, croulant sous nos affaires,
laissant derrière nous une traînée de sueur, que nous pûmes apercevoir le refuge des
Sarradets.
A bout de souffle nous nous dirigeâmes vers les quelques emplacements de
bivouac disponibles pour nous décharger avant de reprendre des forces. Une
fois le pique-nique englouti, nous nous engageâmes dans la terrible montée
aboutissant au pied de l'imposante brèche de Roland.
Partis plus tôt, Paul et Ilona allèrent installer une main courante pour équiper le passage
souterrain du Casque. Passés la brèche, nous longeâmes en file indienne les falaises
frontalières de l'Espagne, pour les rejoindre.
L'horizon était découpé par de nombreuses montagnes, dénuées de végétation,
représentant bien les paysages hispaniques. Devant nous, un
sentier escarpé se dessinait, marqué par le passage des isards et des grimpeurs
motivés. Nous l'empruntâmes et arrivâmes au pied de la grotte. Un par un, nous nous
engouffrâmes dans le passage souterrain, où nous devions escalader quelques mètres
avant de sortir par une ouverture que la neige et la pluie avaient creusée, formant au
passage de jolis reliefs. Une fois sortis, avec plus ou moins de facilité, les falaises du
Casque se dressaient fièrement devant nous.
Quel chemin emprunter ? Mais quelle question ! Cela allait évidemment être le pierrier raide
et escarpé.
Nous débouchâmes tout de même assez rapidement sur le sentier et arrivâmes
non mécontents au sommet du Casque du Marboré.
Sous nos yeux, le panorama s'étendait maintenant sur les
deux cotés de la frontière, nous offrant une vue 360° sur les chaînes
montagneuses. Le temps de reprendre notre souffle et d'étancher notre soif,
nous admirions le paysage, aussi beau que torturé.
La redescente se fit relativement tranquillement, sous le soleil de plomb, et
certains d'entre nous, desséchés, burent dans un lac à l'eau de cristal, au pied de
la brèche.
Arrivés au campement, nous sortîmes avec hâte quiches, pizzas, et autres pour le repas
type ''auberge espagnole''.
Nous mangions avec enthousiasme après une journée si remplie, discutant des
moments préférés et moins appréciés de chacun. Les dernières lumières du jour
disparaissaient derrière les montagnes,
décolorant peu à peu le ciel, laissant place aux heures où tout se confondait dans le noir. La
nuit était incroyablement étoilée, et la voie lactée, parmi les étoiles
filantes, semblait s'éloigner de la brèche.
Nous rentrâmes tous dans nos tentes, ou presque, pour tenter de dormir
quelques heures. Pour Yanis et Paul, ce fût une nuit à la belle étoile, rythmée
par des rafales de vent. Quel dommage d'avoir oublié les arceaux de leur tente !
Jour 2 :
L'aube froide et nuageuse fût notre première vue à notre réveil quelque peu
difficile. Le petit déjeuner se fit dans les belles lumières matinales.
Ce jour là, au programme, des grandes voies. Les sacs faits, nous nous
dirigeâmes vers les grandes falaises dalleuses visibles du refuge. Au pied des
premières falaise, nous nous séparâmes en deux groupes. Un pour la Directe et l'autre pour
la Brecha de Ronaldo.
Nous qui allions à la voie Directe, empruntâmes un petit sentier d'isards menant à la vire en
bas de la plus grande falaise où nous allions grimper. Avec
prudence, nous mîmes quelques fois les mains, et arrivâmes peu de temps après.
En tête de cordée, Paul installa quelques friends (approximativement tous les 6
mètres...) et assura Teddy avant que Jérôme se lance en mouli-tête et assure
les deux restés en bas (Yanis, Liva).
La dalle de la première longueur était jolie et sympathique, le relais un peu
moins. Sans terrasse, nous étions trois empilés les uns contre les autres, le
baudrier cisaillant les cuisses. La deuxième longueur, dans le style dalle, avait une roche
plus friable, mais une terrasse bien appréciable. Le reste de la voie dû se faire en corde
tendue, celle ci faisant plus de 50 mètres et n'aboutissant pas à un relais…
Arrivés au sommet des falaises du Pic des Sarradets, après environ 4-5 heures
d'escalade, la vue était très belle, et nous pûmes enfin manger aux alentours de
14 heures.
La descente se fit dans un pierrier abrupt, très impressionnant vu du refuge,
sous le regard des randonneurs nous paraissant minuscules. Nous finîmes par
deux rappels, le deuxième, se faisant sur un relais plus que douteux…
Mais que s'était-t'il passé du coté de nos amis grimpant la Brecha de Ronaldo ? Océane
vous raconte cela…
"Lorsque nous partîmes, impatients, pour nous rendre au bas de notre grande
voie, composée de 7 longueurs, notre excitation arrivait à son summum.
Avant la première longueur, un petit tuto d'Ilona sur la pose de friends et la confection des
relais raffraichit les mémoires de tout le monde. Nos 2 cordées ( Ilona, Nadège,Léna et
Océane,Juliette,Vivien) s'élancèrent ensuite dans la première longueur.
Après quelques passages impressionnants, nous arrivâmes au relais de la deuxième
longueur où nous nous désencordions pour marcher jusqu'au pied de la troisième et
magnifique longueur.
Celle-ci était particulièrement jolie avec ses cannelures à remonter et ses
transferts de poids sur de bons pieds. En haut de la cinquième longueur, la
fatigue commençait à se faire sentir et la chaleur n'arrangeait rien. Nous décidâmes alors de
nous arrêter un peu pour reprendre des forces.
Une fois de nouveau partis, et plein d'énergie, nous terminâmes
notre expédition en haut du pic des Sarradets, culminant à 2739 m."
Alors que le second groupe arrivait au sommet, nous étions déjà en bas au refuge en train
de se la couler douce…
Par un éclair de génie, Paul, proposa d'aller au lac sous la brèche de Roland
pour se baigner dans l'eau (gelée) en attendant les autres.
Emballés par l'idée, nous nous mîmes à monter ( Yanis, Paul, Liva) à toute
vitesse l'horrible montée nous menant au lac.
Arrivés, morts de fatigue d'avoir essayé de suivre Paul aussi rapidement, nous
décidâmes donc d'aller se baigner. L'eau, sans trop de surprise, était vraiment
d'une froideur sibérienne.
Finalement, grâce ou plutôt à cause d'un pari, nous fîmes l'aller-retour à la nage
du lac, sous le regard de Paul, resté sur la rive. L'eau était d'une clarté sans
nom, reflétant le bleu du ciel.
Descendus, nous rejoignîmes le reste du groupe sur la terrasse du refuge, buvant
des bières, et donnant des indications par talkie walkie à nos amis, descendant
le pierrier après avoir fini leur voie.
Les randonneurs, curieux, s'exclamaient, impressionnés par la raideur du
pierrier, si bien qu'un groupe fini par s'attrouper pour regarder le groupe
descendre. On se serait cru au cinéma !
Une fois tout le monde réunis, fatigués, et à moitié cramés par le soleil, nous
commençâmes à préparer le repas. Au menu, pâtes bolognaises et soupe de
potimarron lyophilisés (du jardin d'Ilona…). Océane et Liva nous rapportèrent un stock de
pain, donné par un des monsieurs du refuge, ayant eu pitié de ces deux jeunes
filles affamées (pas vraiment).
La nuit s'installait doucement, mais sûrement, signifiant pour certain l'heure
d'aller se coucher, et pour d'autres la parfaite occasion d'aller marcher jusqu'au
côté espagnol, à la brèche de Roland.
Séduis par cette idée, mais pas forcément par la montée, nous décidâmes ( Yanis,
Paul,Océane, Liva ) donc de partir à quatre, équipés de lampes frontales, en petite
escapade nocturne. De la brèche, nous pouvions contempler les nombreux éclairs tombants
entre les montagnes Espagnoles. Seuls le vent et les lumières de la foudre brisaient
l'harmonie de la nuit. Par peur que l'orage lointain ait l'envie de nous tomber dessus, nous
entamâmes rapidement la descente, mais celui-ci ne nous épargna point. Par
chance nous étions presque rendus en bas lorsque que le vent se leva pour de
bon, nous jetant sable et cailloux au visage. La pluie commençait peu à peu à tomber, et tout
les campeurs à se précipiter dans la nuit, en dehors de
leur tente (pour ceux qui en avait), pour ranger en vitesse leurs affaires. Une vraie
fourmilière !
La nuit ne fût pas des meilleures, pour la plupart en tout cas. Le vent avait
secoué les tentes un bon moment avant de se calmer.
Jour 3 :
Les premiers rayons, sortant de derrière la montagne sonnaient déjà l'arrivée du
dernier jour.
Par sécurité, la grimpe ne fût pas d'actualité, la concentration étant réduite par la fatigue
physique et mentale.
L'équipe fut donc divisée en deux groupes pour terminer ce séjour avec deux activités
possibles :
Révisions et apprentissage de nouvelles manips animé par Ilona ou randonnée au Taillon
pour les autres.
Océane raconte la première activité :
‘'Ces démonstrations furent très enrichissantes. Nous avons fait de nombreuses simulations.
Contrairement à ce qu'on pensait, nous sommes maintenant capables de faire un relais sans
sangles et d'assurer un second sans reverso. Cela nous permettra de gérer n'importe quelle
situation en cas de perte de matériel et de garder notre calme. Nous avons aussi posé des
friends et des câblés et appris à faire le noeud de cabestan et le demi- cabestan à une seule
main !
L'apprentissage du noeud de chaise et du noeud de bouline fût néanmoins assez
compliqué à réaliser mais ce moment partagé ensemble restera gravé dans nos
mémoires ! ‘'
L'ascension du Taillon, quant à elle, pris seulement 55 minutes. Le vent était
fort, mais la vue prenante. Une mer de nuage s'était peu à peu répandue dans les vallées en
contrebas, avançant comme une avalanche. La descente se fit en trotti-marchant, nous
prenant environ 40 minutes.
Le reste de la matinée consistait à ranger, à replier les tentes, et à manger tous
les restes.
Une fois cela fait, l'heure était venue de descendre, et les sacs à dos semblaient
presque plus lourds qu'à l'aller. Nous marchions, dépassant le défilé de
randonneurs amateurs, de familles en week end, de touristes étrangers, et de
jeunes ne comprenant pas que l'on ne vient pas en Convers en montagne.
La vue du parking nous obnubilait, nous voulions vraiment nous débarrasser de
ces sacs !
Tout au long de la descente, la vue restait magnifique, et enfin nous arrivâmes
au parking. Nous finîmes avec un rapide débrief, en mangeant des schtroumpfs
fondus par la chaleur, clôturant ainsi ce stage vraiment sympathique.
Photos

2022.10.29-30 N°7 Le Petit Vignemale
Petit Vignemale, 3032m. Fil Rouge du CAF Comminges N°7, pour les 50 ans du club. En petit comité (nous sommes 4) et en pleine forme (mes prévisions de timing ont été explosés par la fine équipe!), on s'élance en ce samedi matin vers 9h30 depuis (presque) le barrage d'Ossoue. Comme prévu, le ciel est voilé et le vent souffle. Après un pic-nique à l'abri à Baysselance, c'est les pieds sur la neige et dans une ambiance très haute montagne que nous atteindrons finalement le sommet du Petit Vignemale.
15h30 : refuge (non gardé) des Oulettes de Gaube. Cadre sublime, surtout quand les nuages s'effacent, et belle ambiance dans un refuge finalement bien rempli. Les 30 couchettes sont quasi toutes occupées, sans compter les tentes éparpillées aux alentours du refuge!! Scier les bûches, allumer le poêle, sympathiser avec les voisins et sortir l'apéro... Le CAF, c'est aussi de la convivialité, du partage, et plein de bonne humeur!!
Le lendemain : le col d'Araillé; des isards qui détalent et nous narguent par leur aisance dans les éboulis; les lacs d'Estom Soubiran; les reflets du soleil sur l'eau et l'or des herbes d'automne; encore un peu de caillasse; un lac glacé pas glacé, et le col des Gentianes pour bam! la vue qui dépote sur le Vignemale (et son glacier famélique...). Et un petit coup de grêle pas trop méchante, juste pour faire style. Ne reste plus qu'à redescendre... et à clôturer cet agréable et sportif WE autour d'un verre.
Merci encore à Lise, Corinne et Laurent pour leur enthousiasme, leur énergie, et leur bonne humeur
Photos

2023.04.16 Ski de randonnée sur les 3000 Ariégeois & Catalan
Montcalm, Verdaguer, Estats. Cette sortie prévue de longue date était complète, les conditions d'enneigement de ces dernières semaines l'ayant rendue incertaine, quelques désistements ont eu lieu. Pour les plus motivés, le message de confirmation mercredi dernier avec les consignes d'organisation a levé tous les doutes! Samedi 15 : Jour 1 Nous voici donc quatre à nous retrouver samedi matin à 7h à Saint Girons pour attaquer ce week-end qui s'annonce sportif: Yannick, notre encadrant, Antoine, Nathan et Lise. Arrivés au parking de l'Artigue, nous préparons les sacs pour le portage et prenons un café accompagné d'un croissant avant d'attaquer la montée vers le refuge du Pinet, 1 200 m plus haut. La première partie de l'ascension se fait skis sur le dos, nous ne savons pas trop quand nous trouverons la neige, mais nous voilà pleins d'entrain dans ce sentier printanier qui monte dans la forêt. Il nous semble improbable de se dire que nous chausserons bientôt les skis alors que les arbres verdissent, que le sol est jonché de fleurs et que le soleil chauffe déjà même en ce début de matinée. La forêt laisse bientôt la place à un paysage plus dégagé, nous passons une clôture de pâturages, et montons jusqu'à l'étang Sourd où nous prenons une petite pause à l'abri du vent pour profiter du paysage. Quelques tâches de neige apparaissent, de bonne augure pour la suite! L'ascension se fait plus rocailleuse et abrupte, nous gardons le rythme et prenons l'option hors GR pour espérer atteindre quelques névés avant le refuge. Nous parvenons à chausser les skis un peu à l'abri du vent, et il nous reste 200m de dénivelé à parcourir skis aux pieds, et couteaux sortis, la neige est bien gelée, la traversée assez raide. L'arrivée au refuge se fait sous un timide rayon de soleil, nous en profitons pour manger, faire une pause et discuter avec trois jeunes qui redescendent crampons aux pieds du Pic de l'Estat. Il est encore tôt, et le refuge n'a pas de poêle pour se chauffer un peu, nous décidons de rechausser les skis pour une petite balade vers l'étang d'Estats. Nous poussons même jusqu'à l'étang du Montcalm, en passant par un goulet assez pentu qui donne l'occasion de perfectionner les conversions si cela n'avait pas encore été fait! Le vent est assez fort, la température commence à baisser, et la journée a été déjà bien intense, nous retournons au refuge et après une traversée un peu fastidieuse profitons d'une belle descente qui nous récompense de tous nos efforts. Nous retrouvons nos trois lycéens au refuge et profitons d'une soirée gastronomique très agréable avec en dessert du Millas flambé apporté par Yannick. Il est temps de se glisser dans le duvet pour être en forme pour le lendemain. Dimanche 16: Jour 2 Le programme est chargé! Il a neigé dans la nuit, au réveil, le ciel est encore couvert et il tombe encore quelques flocons, nous nous préparons tranquillement et le soleil commence à pointer au moment où nous chaussons nos skis. Reprise du même itinéraire que la veille, la montée avec un rythme plus calme pour se mettre en marche tranquillement. Le goulet est recouvert d'une bonne couche de neige légère, chacun sa technique, pendant que Yannick et Antoine déchaussent et montent à pied, Nathan et Lise perfectionnent leurs conversions dans le style Polka et tous parviennent en haut de ce passage délicat. La vue sur l'étang du Montcalm est magnifique, le ciel bleu et le soleil augurent d'une journée exceptionnelle. Nous continuons la montée en pente moins raide jusqu'au col et admirons une magnifique crête formée en haut du couloir à Gégé. Il nous reste une bonne centaine de mètres pour atteindre le Montcalm, très vite dans la dernière ascension nous voilà incités à chausser les crampons pour franchir la dernière portion abrupte. Le vent se fait sentir, nous voilà au sommet, heureux d'avoir atteint cet objectif ensemble. Après quelques photos pour immortaliser l'instant et un petit ravitaillement, nous redescendons récupérer nos skis pour attaquer le deuxième objectif du jour: le Verdaguer. La neige est bonne, et cela passe assez vite pour atteindre le sommet, Antoine, Nathan et Yannick chaussent les crampons pour enchaîner sur l'Estats, pendant que je redescends un peu à ski pour me mettre à l'abri du vent. C'est donc à trois que les compères font la dernière photo au sommet près de la croix pour le troisième 3 000 de la journée! Il est temps de redescendre, les peaux et crampons sont rangés, nous commençons timidement afin de tester la neige, et contre toute attente, elle est parfaite pour tracer de belles courbes et apprécier pleinement cette couche tombée dans la nuit! Quelques zones gelées nous incitent à rester prudents, mais le plaisir est intense sur toute la descente jusqu'au refuge. Nous admirons nos traces de la terrasse en pique niquant et en profitant d'une petite pause au soleil avant de redescendre en mode portage cette fois-ci jusqu'au parking. Nous apercevons au loin un izard qui s'échappe dans les rochers juste avant d'atteindre la forêt et les sentiers printaniers et fleuris. Motivés par le fondant au chocolat de Yannick, la brioche et la bière, la descente se fait rapidement, les quadriceps le ressentiront certainement demain… Fin de la sortie, nous sommes tous assez fatigués, mais enchantés de cette sortie engagée et conviviale. Un bain de pied dans le torrent pour certains, une pause au soleil pour d'autres, et nous rejoignons le bistrot pour un goûter au soleil. Merci à Yannick pour nous avoir fait découvrir une partie de son terrain de jeu, à Nathan et Antoine pour leur bonne humeur et soutien dans les passages difficiles. Vivement la prochaine! Bilan : D+2500m, 25km